Le Calcio Storico Fiorentino est une ancienne tradition de la ville de Florence, qui pour l’occasion est divisée en 4 quartiers, chacun associé à une couleur.
Aussi cette année, au cours du mois de Juin, se tiendra le tournoi annuel qui désignera le district gagnant pour 2018
La résidence historique Torre dei Lari, située à Oltrano, appartient au quartier de Santo Spirito caractérisé par le couleur blanc et la colombe de la paix.
Le Calcio Storico Fiorentino était autrefois connu sous le nom de Football en Costume, parce que joué avec des vêtements représentatifs d’une période historique ou comme Calcio in Livrea pour les livrées brillantes (robes avec des couleurs et blasons de nobles, ou des couleurs pré-établies qui les chevaliers portaient une armure ou même des uniformes pour différencier des groupes de personnes appartenant à deux parties différentes). A Florence, pour le jeu de football, la livrée était utilisée pour des jeux joués avec une solennité particulière: mariages de souverains, visites officielles de cardinaux, de papes et de grands-ducs.
Le « Gioco du Calcio Fiorentino » a des origines anciennes, vient des jeux de balle des Grecs qui ont appelé dans ce cas Sferomachia, puis transmis aux Romains sous le nom Harpastum (littéralement déchirure forcer) et au Moyen-âge, en pleine évolution, en Florence a été joué au football dans les rues, sur les places pour organiser des matches qui sont restés dans l’histoire de la ville. Le plus grand match de football est celui qui a été joué sur la Piazza Santa Croce 17 Février, 1530, pendant le siège de l’empereur Charles V à la ville de Florence pour soumettre la République florentine au retour de la famille des Médicis.
Les Florentins, en dépit d’être en proie à la faim et épuisé par la guerre, ils sont descendus des murs, ils ont organisé un grand défilé et ont commencé à jouer au football sur la Piazza Santa Croce à la moquerie de l’ennemi. Depuis ce jour à Florence, celui qui a gouverné la ville, a joué ou a fait des célébrations du football Fiorentino.
Aujourd’hui, après la reprise du Calcio Storico Fiorentino en 1930, les équipes des arrondissements de la ville, Bianchi di Santo Spirito, Rossi de Santa Maria Novella, Verdi di San Giovanni et Azzurri di Santa Croce se rencontrent chaque année en juin. Un tournoi qui comprend deux matchs des demi-finales et une finale parmi les gagnants le 24 juin, le jour du patron de la ville, San Giovanni.
Les défis livrés mais loyaux, désignent un vainqueur qui peut vanter le titre de champion, en gagnant symboliquement un veau blanc de race Chianina et un palio peint par un artiste florentin. Le drapeau du quartier primé du Calcio Storico Fiorentino est exposé toute l’année devant le Palagio di Parte Guelfa à Florence.
Le spectacle est unique et original, chaque équipe donne le maximum pour dépasser l’autre et il n’y a qu’un but, amener la balle au bout du terrain de l’adversaire. De cette manière se développe un grand combat de haute compétition et de résistance physique très marquée, où la bataille fait partie du jeu et où l’habileté des «Calcianti» et leurs prouesses physiques et leur préparation sont la base pour atteindre le résultat.
Le Calcio Storico Fiorentino est à la base de nombreuses disciplines sportives contemporaines, est la synthèse primordiale du développement des sports joués avec le ballon et les sports de contact. C’est aussi l’origine des règles de base des grands sports d’équipe actuels, du football au rugby en passant par le football américain.
La commémoration est organisée chaque année au mois de juin pour les festivités de San Giovanni Battista, patron de la ville, et le jour qui lui est dédié, le 24, les célébrations en son honneur, qui se terminent par les feux colorés au Piazzale Michelangelo, qui illumine toute Florence. Rejouer les matchs de football à Livrea pour la féte de la ville document l’origine purement florentine du jeu de football et également la relation intime que ce jeu a avec l’histoire et la culture de Florence.
La procession multicolore, composée de 550 figures, avec les livrées des Calcianti, les uniformes des seigneurs florentins du XVIe siècle (choisis parmi les descendants des familles historiques de la ville) et des fantassins, avec armes et drapeaux de l’époque, nous ramène dans l’atmosphère excitante, joyeuse et festive de la Renaissance.Tout est comme alors. Costumes, armes, armures, signes, musique et commandes. Quand le jeu commence, immédiatement les 54 Calcianti (27 par équipe) allument avec un esprit de partie et l’angoisse de la victoire, tissant des parcelles de passages épais, des coups aériens de la balle, des échauffourées et des mélanges donnant vie à un jeu vivant et serré qui a quelque chose de foot-ball moderne, de rugby et de combat libre
Pour chaque « chasse » (but) marqué, le tir de la colombe sanctionne le point pour l’une ou l’autre équipe; alors seulement le champ est inversé.[…] Finalement, au bout de cinquante minutes, le line-up gagnant reçoit un veau blanc, qui a été fièrement retiré des calcians, maintenant avec ses t-shirts en lambeaux ou en maille nue.[…] Après la remise du prix, le défilé recompose le déploiement initial: le dernier souffle de la trompette et la batterie des tambours sont dissous par le jeu brillant des bannières magistralement jubilées des Uffizi.Les défilés de procession imposants et vigoureux comme à l’époque de la République florentine: même les joueurs, véritables représentants du peuple quittent la scène.
Les informations et les images présentées proviennent du site officiel du football historique géré par la ville de Florence